Ce matin-là, nous sommes partis vers 4h00 et le Québec s’éveillait sous un 
      ciel clair, les arbres prenaient leurs teintes d’automne.
      Nous avions décidé de  prendre la route vers le New Hampshire et l’air 
      avait cette fraîcheur douce qui annonce les journées parfaites pour rouler.
      Le trajet vers le Mount Washington, c’était déjà une aventure en soi, 
      surtout à bord du Rivian R1S.
      Ce grand SUV électrique, massif mais silencieux, semblait fait pour ce genre 
      de route, celles qui s’étirent entre vallées et montagnes, où chaque virage 
      dévoile un nouveau paysage.
      c
      Sa puissance instantanée faisait oublier le poids du véhicule : chaque 
      pente, chaque virage se prenait avec une précision douce, sans secousse.
      Et le décor change subtilement : les forêts deviennent plus denses, les 
      montagnes du New Hampshire commencent à se dessiner au loin, et il y a 
      cette sensation d'aller vers quelque chose de grand, presque mythique.
      
      
      Au fil des kilomètres, les érables flambaient de rouge et d'orangé, et la 
      lumière dorée du matin rendait chaque vallée presque irréelle.
      Passer la frontière, c'était comme franchir un seuil entre deux mondes : 
      celui du quotidien et celui d'une parenthèse paisible, où tout semble plus 
      grand, plus clair, plus vrai.
      Nous roulions à bord du Rivian R1S, ce bijou électrique qui donnait au 
      voyage un air de silence apaisant. Pas de vrombissement, juste le souffle 
      du vent qui glissait sur la carrosserie.
 
      Son couple immédiat faisait oublier le poids du véhicule : chaque pente, 
      chaque virage se prenait avec une précision douce, sans secousse.
      Et le décor change subtilement : les forêts deviennent plus denses, les 
      montagnes du New Hampshire commencent à se dessiner au loin, et il y a 
      cette sensation d'aller vers quelque chose de grand, presque mythique.
      
  
      La route serpentait à travers les forêts du New Hampshire, et la voiture 
      semblait avaler les pentes avec une aisance déconcertante. Sa puissance 
      était là, discrète, presque élégante. Chaque virage offrait une nouvelle 
      perspective : une rivière argentée, un pont de bois, une montagne au loin 
      qui se découpait dans la brume.
      La route elle-même est un plaisir.
      Sur les longues courbes de la 302, le R1S se comporte avec une aisance 
      incroyable. Tu sens le poids, oui, mais il est parfaitement maîtrisé.
      Le couple immédiat du moteur électrique te fait sortir des virages avec 
      ce mélange de puissance et de douceur qu'aucun moteur à essence ne 
      pourrait reproduire.
      Et le silence ... c'est ça le plus frappant.
      Pas de grondement, juste le froissement du vent et la forêt qui défile.
      
 
          
         
          Nulhegan River, CT
 
          
        
    En approchant du Mount Washington, le paysage devenait plus sauvage. Les 
    pins se resserraient, la route devenait plus étroite, plus sinueuse, les 
    montagnes se rapprochaient, et à l’horizon se dessinait cette masse 
    imposante que nous venions chercher.
    La Mount Washington Auto Road se présentait là, légendaire et un peu 
    intimidante, et c'est là que l'aventure commençait vraiment.
    Depuis 1861, une route historique, étroite, parfois vertigineuse, 12 
    kilomètres d'ascension jusqu'au sommet.
    
 
         
         
        
      Beaucoup hésitent à la monter en voiture, mais avec le Rivian, c'est 
      presque trop facile, tout paraît fluide. Le mode de conduite adaptatif 
      gère la montée sans effort, Le mode tout-terrain ajuste la traction à 
      chaque tournant la régénération au freinage redonne de l'énergie à la 
      batterie à chaque ralentissement, et l’auto grimpe sans jamais donner 
      l’impression de forcer.
      C'est comme si le véhicule comprend la montagne.
      
      Plus on monte, plus le paysage se transforme. La route, sinueuse et 
      étroite, grimpait à flanc de montagne, et plus on s’élevait, plus les 
      arbres se faisaient rares laissant place à des épinettes rabougries, puis 
      à la toundra alpine balayée par le vent et les couleurs flamboyantes 
      cédaient la place aux tons pierreux.
      À chaque tournant, la vue s'ouvre davantage. Tu te retournes et tu vois les 
      lacs, les forêts, les vallées du New Hampshire s'étendre à perte de vue.
      Le vent devient plus vif, le ciel se rapproche, et la route semble 
      flotter au-dessus du monde.
      
 
          
         
          
         
          Mount Washington Observatory
  
      Le Rivian, impertubable, stable et précis, tenait la route avec une 
      assurance impressionnante, même dans les virages serrés où la falaise 
      semblait tomber à pic. Par moments, la vue se dégage complètement et on 
      s’arrêtait pour admirer le panorama, les vallées en contrebas et 
      s'étendant à perte de vue, les lacs lointains scintillent comme des 
      miroirs, les nuages qui filaient sous nos pieds.
      On comprend alors pourquoi ce sommet est légendaire. Par temps clair, on 
      dit qu’on peut même apercevoir jusqu'à l'océan Atlantique.
      
 
          
         
          
         
          
          
      Au sommet, le vent est vif et glacial même sous le soleil, mais il avait 
      ce quelque chose de vivifiant qui donne l’impression d’être tout en haut 
      du monde.
 
      La station météorologique perchée là-haut, le Mount Washington Observatory, 
      veille, héritier d’une longue histoire météorologique et racontant ses
      records de vents déchainés. C’est ici qu’a été enregistré l’un des vents 
      les plus violents de la planète, à plus de 370 km/h.
      Un petit musée retrace l’histoire du mont Washington, celle des explorateurs 
      téméraires, des scientifiques qui bravent encore les éléments, et des t
      empêtes mythiques qui font de ce lieu un symbole de puissance naturelle.
      À côté, la Tip Top House, bâtie en 1853, rappelle les premiers visiteurs 
      venus chercher la même sensation d’altitude et de liberté.
      Et en contrebas, la crémaillère historique, la Cog Railway, qui grimpe 
      encore, lentement depuis le pied de la montagne, comme un écho d’un autre 
      siècle. Voir son petit train à vapeur surgir des nuages, c'est comme regarder un 
      vestige d'un autre temps.
      
 
          
         
          La Crémaillère
 
          Le musée
  
      On voyait l’horizon à perte de vue, une mer de collines et de forêts aux 
      teintes d’automne.  Nous avons pris le temps de flâner, de prendre des 
      photos, de laisser nos regards se perdre dans ce décor grandiose.
      
      Le Rivian, garé là, semblait presque à sa place. Sa technologie 
      silencieuse et respectueuse contraste avec la rudesse de la montagne, 
      mais on sentait une certaine harmonie : deux visions du même rêve, celle 
      d’aller plus haut, plus loin.
      
 
          
         
          
         
          
         
      Vers midi, nous avons amorcé la descente. La route semblait différente, 
      comme si chaque virage révélait une nouvelle perspective, un autre angle 
      de la montagne. Le frein régénératif du Rivian travaillait en douceur, et 
      on avait presque l’impression de glisser dans l’air.
      Le retour se fait en silence, presque respectueux. Le système de freinage 
      régénératif fait tout le travail, la descente de la montagne se fait sans 
      toucher la pédale, et le pourcentage de batterie remonte doucement. C'est 
      comme si la nature rendait une partie de l'énergie empruntée pour la 
      montée.
      
 
          
         
          
         
          
         
          
      Et en bas, quand nous nous sommes arrêtés un moment pour regarder la 
      montagne s'effacer derrière les nuages, nous avons ressentis ce mélange 
      étrange d'humilité et de fierté.
      
      Humilité devant la puissance du lieu. Fierté d'avoir pu s'y rendre ainsi, 
      sans bruit, sans essence, juste porté par la technologie et le respect du 
      chemin.
      
      Le Rivian R1S nous a amené là où peu de voitures osent aller.      
          
      Nous nous sommes arrêtés au Glen House pour le déjeuner.
      Ce lieu historique, reconstruit plusieurs fois depuis le XIXᵉ siècle, 
      garde l’esprit des grandes auberges de montagne. Les grandes baies 
      vitrées ouvrent sur les montagnes, la lumière d’automne s’y pose comme un 
      voile doré.
      À l’intérieur, l'endroit respirait le calme et la chaleur, l’odeur du bois 
      chaud et du feu de cheminée accompagne le déjeuner, simple mais délicieux.
      On comprend pourquoi tant de randonneurs s’y arrêtent : on y sent la 
      sérénité des montagnes.
      
 
          
         
          
         
          
         
      
     
      
     
      
              
      Avant de reprendre la route vers le nord, un détour par Pinkham Notch.
 
      Là, un sentier mène à une cascade cachée dans la forêt. Le sentier menant 
      à la cascade traversait une forêt dense, où les feuilles craquaient sous 
      nos pas et où la lumière du soleil filtrait en éclats d’or à travers les 
      branches. L’air sentait la mousse et la terre humide. Le bruit de l’eau 
      devienaitt peu à peu un grondement doux, jusqu’à ce qu’elle apparaisse, 
      blanche et vive, glissant entre les rochers. C’est un endroit simple, 
      mais d’une beauté saisissante, où tout s’arrête un instant.
      
      
 
          
         
          
         
          
         
      
     
      
     
      
    
      En reprenant la route vers le Québec, nous sommes tombés sur un petit 
      village magnifique sous le soleil étincelant et les nuages.
      Ensuite nous avons croisé des oies sauvages sur la route et dans les champs
      en complète liberté.
 
      Le Rivian R1S filait sur la route dans un silence parfait, et on comprend 
      que cette journée aura été plus qu’un simple trajet : c’était une 
      rencontre entre la nature, la technologie et le temps. Une journée où 
      tout s’est accordé, entre puissance, calme et émerveillement.      
    
 
          
         
          
         
          
         
       
         
        